Chiropratique : déconstruire les mythes pour mieux comprendre
- Kevin Denis
- il y a 1 heure
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La chiropratique suscite parfois des interrogations, voire des craintes, en raison de certaines idées reçues véhiculées par les médias ou l’opinion populaire. Pourtant, il s’agit d’une profession de santé reconnue réglementée par l’Ordre des chiropraticiens du Québec. De plus, la formation universitaire rigoureuse est d’une durée de 5 ans Dans cet article, nous démystifions les croyances les plus répandues pour vous offrir une vision plus claire et objective de cette discipline.
Mythe 1 : "La chiropratique est dangereuse et peut provoquer une paralysie"
Ce mythe est probablement le plus anxiogène. En réalité, les complications graves associées aux soins chiropratiques sont extrêmement rares. Les chiropraticiens sont formés pendant plusieurs années à l'évaluation précise des troubles neuro-musculo-squelettiques. Ils savent identifier les contre-indications et orienter le patient vers d'autres professionnels de santé si nécessaire.
Les ajustements sont effectués avec précision, contrôle et sécurité, en s’adaptant à l’état de santé, à l’âge et à la condition physique de chaque individu. De nombreuses études ont montré que les soins chiropratiques sont aussi sûrs, voire plus sûrs, que certains traitements médicamenteux utilisés pour les douleurs vertébrales.
Mythe 2 : "Les craquements pendant les ajustements sont dangereux"
Le bruit que l’on entend parfois lors d’un ajustement vertébral s’appelle une cavitation. Il ne s’agit pas d’un craquement des os, mais de la libération rapide de gaz (principalement de l’azote) dans l’articulation, à la manière d’un bouchon de champagne. Ce phénomène est normal, indolore et sans danger.
D’ailleurs, la présence ou l’absence de ce bruit n’indique en rien l’efficacité de la manœuvre. Certains ajustements se font de manière très douce, sans bruit audible.
Mythe 3 : "Les soins chiropratiques sont douloureux"
Dans la très grande majorité des cas, les traitements chiropratiques sont indolores ou légèrement inconfortables, notamment lorsqu’il y a inflammation ou tension musculaire importante. Le chiropraticien adapte toujours ses techniques à la sensibilité du patient. L’objectif est de soulager la douleur, pas de l’aggraver.
Des approches douces, telles que les techniques instrumentales, les mobilisations articulaires progressives ou les ajustements à faible force, sont disponibles pour les personnes plus sensibles.
Mythe 4 : "Une fois qu'on commence la chiropratique, on doit y aller toute sa vie"
La chiropratique n'impose aucune obligation de suivi à long terme. Le chiropraticien établit un plan de traitement en fonction des objectifs du patient : soulagement de la douleur, amélioration fonctionnelle, prévention des rechutes. Certains choisissent de consulter régulièrement à titre préventif, tout comme on le ferait pour un examen dentaire ou un bilan médical annuel.
Conclusion
La chiropratique est une discipline sécuritaire, fondée sur des principes biomécaniques et neurologiques rigoureux. Comme toute approche thérapeutique, elle mérite d’être évaluée avec discernement et non à travers le prisme des mythes. Pour toute question ou inquiétude, la meilleure démarche reste d’en parler directement avec un professionnel qualifié.



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